[Zoom] Interview de Christophe Lecomte, fondateur d'Inside Linkers

27 Nov
Interview

Les points à retenir

Et si on prenait (enfin) la communication interne au sérieux.

Un livre blanc pour comprendre les enjeux, les freins et les leviers concrets de la communication interne à l’ère de la transparence, du collectif et de la culture d’entreprise forte.

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1. Christophe, quel a été ton parcours avant de créer Inside Linkers — et qu’est-ce qui t’as donné envie de te consacrer à la communication RH ?

Je suis arrivé dans la communication RH un peu par hasard, en rejoignant l’équipe européenne d’Universum en 2000 (Paris, Londres, Stockholm). J’y ai découvert un univers passionnant : la manière dont une culture, un message ou une expérience peuvent réellement influencer l’attractivité et l’engagement.

Par la suite, j’ai évolué en agences, médias et éditeurs de solutions RH (Publicis Mediasystem, Hobsons, Studyrama/Vocatis, Isograd…), ce qui m’a donné une vision complète des enjeux : culture interne, leadership, expérience collaborateur, marque employeur, e-RH, sourcing, enquêtes…

Un parcours à 360°, mais avec un fil rouge : l’envie de comprendre ce qui aide vraiment les entreprises et les équipes à mieux travailler ensemble.

En 2016, j’ai créé Inside Linkers pour rassembler toutes ces expertises — marque, culture, communication, outils digitaux — et accompagner les entreprises de manière simple, cohérente et humaine. Mon ambition n’a jamais été de créer une agence de plus, mais d’être un partenaire vraiment intégré, au contact du terrain et des équipes.

Ce qui m’a donné envie de me consacrer à la communication RH, c’est cette conviction : quand les messages sont clairs et sincères, quand l’organisation est alignée, le quotidien des collaborateurs change vraiment.

2. Inside Linkers accompagne des entreprises très différentes (start-ups, PME, ETI, grands groupes). Qu’est-ce qui, selon toi, fait le succès d’une communication RH aujourd’hui ?

Pour moi, une communication RH efficace repose sur trois principes simples :

  • La sincérité. Dire ce que l’entreprise est vraiment. Les forces, mais aussi les réalités du terrain.
  • L’incarnation. Ce sont les équipes et les managers qui racontent le mieux leur métier. Ce sont leurs histoires qui créent la confiance.
  • La régularité. Une marque employeur vit si elle s’exprime dans la durée, dans des formats accessibles et humains.

La marque employeur, ce n’est pas du marketing d’image.

C’est une démarche honnête, continue, qui aide à renforcer la culture, l’attractivité et la fidélisation : sans surjouer, sans promettre l’impossible.

3. Tu parles souvent de “cohérence” entre communication interne, recrutement et marque employeur. Concrètement, comment une entreprise peut-elle créer ce lien ?

Pour moi, la cohérence, c’est une question d’alignement entre ce qu’on dit et ce qu’on vit.Concrètement, cela passe par :

  • Une promesse employeur claire, construite avec les équipes, basée sur des preuves et des raisons d’y croire.
  • Des rituels RH et managériaux cohérents, du recrutement à l’onboarding, en passant par le feedback et la mobilité.
  • Une ligne éditoriale unifiée, autant pour une fiche de poste qu’une communication interne ou un post LinkedIn.
  • Un système d’amélioration continue, en écoutant le terrain, en analysant les données, et en ajustant ce qui doit l’être.

Quand tout cela converge, l’entreprise devient lisible, crédible et attractive — simplement parce qu’elle tient sa promesse.

4. La fonction RH évolue vite : IA, quête de sens, nouvelles attentes des collaborateurs, etc. Quels changements te marquent le plus sur le terrain ?

Ce qui me marque le plus aujourd’hui, c’est que l’IA n’est pas seulement un sujet d’outils : c’est surtout un sujet de culture, de vision et de sens. Beaucoup d’entreprises testent des usages opérationnels (automatisation, rédaction, pilotage…), mais l’essentiel est en amont : définir la raison d’être de l’IA dans l’entreprise.

Avant de parler de “collaborateur augmenté”, il me semble important de se poser quelques questions simples et structurantes :
• Pourquoi intégrer l’IA ?
• Quel problème collectif voulons-nous résoudre ?
• Quel cap fixons-nous aux équipes ?
• Quelle place souhaitons-nous laisser à l’humain ?
• Et où poser nos limites ?

Une fois cette vision posée, l’IA devient un projet collectif, et non un empilement d’outils. Et c’est là que la transformation prend vraiment forme :

• les collaborateurs y trouvent du sens, comprennent les enjeux et peuvent s’impliquer de manière constructive ;

• les RH passent d’un rôle de gestion à un rôle déterminant et stratégique ;

• et les managers deviennent un maillon central de l’appropriation et de la diffusion.

Ce que j’observe au quotidien, c’est que l’IA pousse les organisations à être plus cohérentes, plus claires et plus alignées. Et, paradoxalement, à remettre encore plus d’humain dans leurs pratiques.

5. Enfin, plus personnellement : qu’est-ce qui t’animes le plus dans ton métier aujourd’hui — et quel impact aimerais-tu laisser dans l’univers RH ?

Ce qui m’anime le plus, c’est quand une entreprise me dit : “Vous êtes vraiment avec nous : dans l’équipe, pas à côté. Et ça change tout.” C’est exactement mon approche : être au contact, comprendre les dynamiques, avancer avec les équipes, sans posture, sans surplomb. J’aime connecter les sujets — culture, marque employeur, communication, leadership, outils — pour en faire quelque chose de cohérent et utile, au service du terrain.

L’impact que j’aimerais laisser est simple : aider les entreprises à devenir plus claires, plus humaines et plus alignées. Pas en imposant un modèle, mais en construisant avec elles, pas à pas, un système qui leur ressemble et qu’elles peuvent faire vivre durablement.

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